J’ai visionné Faust (1926) de Friedrich-Wilhelm Murnau, inspiré du conte populaire allemand. Le film de Murnau oscille du fantastique à l’onirique (le survol des paysages lorsque Mephisto’ emmène Faust), frôlant parfois le burlesque (scène de marivaudage avec la tante), pour une fin tout en ombre et lumière, dans laquelle les Enfers défient le Ciel.
Dans cette version, la musique de Galeshka Moravioff est à la fois hypnotique et pleine de tension. Composée de longs morceaux synthétiques, elle se résume parfois à de simples notes saccadés ou stridentes (scène où Marguerite découvre le collier offert par Faust) pour enchaîner sur des vrombissements ou des séquences d’orgues.
https://youtu.be/Z3OovYwRTVM